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«Pas un match équitable» : Trump donne son avis sur la réunion entre Biden et Poutine

L'ancien dirigeant américain, rappelant à quel point il s'était montré «dur avec Poutine» malgré une bonne relation personnelle, a livré son pronostic sur la rencontre qui doit avoir lieu entre le président russe et Joe Biden, dans un contexte tendu.

«Ce n'est pas un match équitable pour notre pays» : c'est l'analyse laconique qu'a livrée Donald Trump, interrogé au sujet de la réunion à distance qui doit avoir lieu ce 7 décembre entre Vladimir Poutine et Joe Biden, dans un contexte diplomatique particulièrement tendu.

A la journaliste de la chaîne américaine Newsmax qui lui demandait comment il mènerait cet entretien avec le président de la Fédération de Russie, Donald Trump a rappelé ses rapports «durs» avec plusieurs dirigeants, dont Vladimir Poutine, au cours de son mandat.

«Nous n'avons jamais eu de problème. Personne n'a été plus dur que je ne l'ai été sur la Russie. Et j'aimais bien Poutine, [je] m'entendais très bien avec lui», a souligné le 45e président des Etats-Unis, se vantant de la vive opposition de son administration au projet de gazoduc Nord Stream 2, qui doit alimenter l'Europe en gaz russe.

«Je m'entendais avec Poutine, mais j'étais dur avec Poutine. Plus dur que n'importe qui», a-t-il poursuivi. Donald Trump a ensuite insisté sur sa fermeté à l'égard d'autres dirigeants, notamment chinois et nord-coréen. «Je m'entendais très bien avec Kim Jong-un, je m'entendais très bien avec le président Xi, de Chine, et je m'entendais bien avec Poutine, mais j'ai été dur avec chacun d'entre eux.»

Joe Biden doit s'entretenir par visioconférence avec son homologue russe ce 7 décembre. Washington entend notamment aborder les intentions qu'on prête encore à Moscou d'attaquer l'Ukraine, un sujet récurrent ces dernières années malgré les démentis des autorités russes et l'absence de réalisation de ce scénario. Sur ce dossier, la diplomatie russe devrait tenter, comme elle l'a laissé entendre récemment, d'obtenir un accord sur la non-extension de l'OTAN à l'Est.

Parmi les autres sujets qui doivent être abordés par les deux chefs d'Etat, figurent notamment la cybersécurité mais également différents dossiers internationaux comme comme l'Afghanistan, l'Iran, ou la Libye.