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«C'est un pays libre»: aux Etats-Unis, le patron de l'UFC s'oppose à la vaccination obligatoire

Dana White – qui dirige l'UFC, une organisation d'arts martiaux mixtes aux Etats-Unis – s'est fermement opposé à la vaccination obligatoire, assurant que ses employés comme ses combattants n'y seraient jamais soumis.

Interrogé par la chaîne d'information Fox News le 5 novembre sur les obligations vaccinales qui se multiplient aux Etats-Unis, le patron de l'UFC (Ultimate Fighting Championship, une organisation d'arts martiaux mixtes), a tenu à rassurer ses employés autant que ses combattants réticents à l'idée de se faire injecter le sérum : il ne mettra jamais en place une telle mesure.

«Mes combattants peuvent se faire vacciner ou pas. Je crois en tant qu'Américain, que cela vous appartient. Si vous voulez vous faire vacciner, c'est votre corps. C'est un pays libre. Vous faites ce que vous voulez», a-t-il déclaré. 

Pour Dana White, l'opinion dans le pays commence d'ailleurs à changer sur le sujet, comme en témoigne selon lui la victoire surprise du candidat républicain à l'élection pour le poste de gouverneur en Virginie, le 2 novembre : «Je pense que vous voyez que le vent commence à tourner maintenant. Je vois même certains libéraux dire : "Whoua ! Qu'est-ce qu'on fait là ?" [...] Je pense que les gens veulent simplement retrouver une certaine normalité. Vous le voyez en Virginie.»

Dana White a par ailleurs assuré que son entreprise, l'UFC, a connu une croissance exponentielle pendant la pandémie, attribuant ce succès à l'investissement consenti dans ses employés mais aussi au maintien des événements en dépit des restrictions en cours.

«Chaque événement que nous avons organisé s'est déroulé à guichets fermés», a ainsi fait savoir Dana White. «Traverser la pandémie de la manière dont nous l'avons fait – trouver des solutions aux problèmes au lieu de se cacher – a été cette meilleure chose que nous ayons jamais faite», a-t-il conclu, soulignant qu'il n'avait pas été contraint de procéder à une baisse de salaire ou de licenciement, et que tous les combattants avaient conservé leur contrat.