Mohamed al-Nimr, qui est aussi le père d’Ali al-Nimr, autre condamné à mort qui doit être décapité et crucifié, a déclaré que la vie de Nimr Baqer al-Nimr était maintenant «entre les mains du roi Salmane, qui peut entériner la peine ou surseoir à son exécution». Il a ajouté que sa mort «pourrait susciter des réactions» parmi ses «partisans dans les milieux chiites du monde musulman», attendant du roi qu’il fasse «preuve de sagesse».
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L’Iran a en effet déjà prévenu le royaume, par le biais de son vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, que «l’exécution du cheikh Nimr coûterait cher à l’Arabie Saoudite».
Le Cheikh Nimr al-Nimr a prêché pendant des manifestations en 2011 en faveur d'une sécession de l'est de l'Arabie et de sa fusion avec le royaume proche de Bahreïn, également agité à l'époque par un mouvement de contestation chiite. Il a été condamné à mort il y a un an par la justice du royaume sunnite pour «sédition», «désobéissance au souverain» et «port d'arme».
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