Des exercices conjoints entre la Russie et les Forces collectives de déploiement rapide de la région Asie centrale de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) ont débuté au Kirghizstan ce 7 septembre. Le contexte régional est particulièrement tendu depuis la prise de pouvoir des Taliban en Afghanistan et l'instabilité qui en découle.
Sous l'œil d'Antoine Cléraux, correspondant de RT France, Roubej-2021 a ainsi débuté par un exercice lors duquel des chars et des hélicoptères ont visé des cibles situées sur le flanc d'une montagne.
Si le scénario n'est pas sans rappeler le périlleux terrain afghan, c'est que l'objectif de ces exercices est, selon ses organisateurs, de conduire des opérations visant à neutraliser des formations armées illégales, et notamment islamistes, qui pourraient déborder d'Afghanistan.
Dans un communiqué de presse, le chef de l’état-major unifié de l’OTSC, le colonel-général Anatoly Sidorov, s’adressant aux participants à l’exercice, a ainsi expliqué : «La situation militaire et politique dans la zone de responsabilité de l'Organisation du Traité de sécurité collective reste difficile. C'est malheureusement dans la région Asie centrale que la situation est la moins favorable, et se développe sur fond de prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan, pays frontalier du Tadjikistan. Le terrorisme international et l’extrémisme religieux y restent élevés.»
Des contingents militaires du Kazakhstan, du Kirghizstan, ou encore du Tadjikistan accompagnent les forces russes. Au total, plus d’un millier de personnes et 150 équipements, dont des véhicules blindés (chars, véhicules blindés de transport de troupes, véhicules de combat d’infanterie, véhicules spéciaux Tigr) et de l’aviation, participent à Roubej-2021.