Le 11 août, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a annoncé que trois nouvelles affections signalées par un petit nombre de personnes ayant reçu des injections des vaccins contre le Covid-19 de Pfizer/BioNTech (Comirnaty) et de Moderna (Spikevax) font l'objet d'une étude visant à déterminer si elles peuvent constituer des effets secondaires de ces vaccins utilisant la technologie de l'ARN messager.
L'érythème polymorphe (une forme de réaction allergique de la peau) la glomérulonéphrite (une inflammation des reins) et le syndrome néphrotique (un trouble rénal caractérisé par de fortes pertes de protéines dans l'urine) sont étudiés par le comité de sécurité de l'AEM, comme le précise Reuters.
L'AEM demande plus de données à Pfizer et à Moderna
L'AEM n'a pas donné de détails sur le nombre de cas de ces nouvelles affections, mais a indiqué qu'il avait demandé davantage de données à Pfizer et à Moderna. Le régulateur de l'Union européenne n'a toutefois pas recommandé de modifier l'étiquetage des vaccins.
Toutes trois cotées aux Etats-Unis, les actions de BioNTech ont baissé de 14,4% et celles de Pfizer de près de 4%, tandis que celles de Moderna ont chuté d'environ 16% le 11 août.
Le mois dernier, l'AEM avait confirmé l'existence d'un lien «probable» entre une inflammation cardiaque très rare et les vaccins à ARN messager. Toutefois, l'Agence européenne et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient souligné que les avantages de ces vaccins l'emportaient sur leurs risques.