Le journaliste Julian Assange passe ce 3 juillet son 50e anniversaire derrière les barreaux de la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres. Ses soutiens mobilisés depuis une semaine sous le mot d'ordre Assange Week ont tenu à marquer le coup en célébrant l'anniversaire du créateur de WikiLeaks.
Stella Moris, sa compagne ainsi que leurs deux enfants Gabriel (quatre ans) et Max (deux ans) ont participé à un pique-nique sur la place du Parlement à Londres où ils étaient plusieurs dizaines.
La veille, la famille et les soutiens du journaliste avaient fait un tour sur un bateau affublé d'une banderole «Free Assange», sur la Tamise.
Un pique-nique a également été organisé ce 3 juillet devant l'enceinte de la prison de Belmarsh où est détenu le journaliste. Ses soutiens ont apporté un gâteau à son effigie.
A Berlin, ils étaient une dizaine de personnes rassemblées pour demander la libération immédiate du fondateur de WikiLeaks.
A Athènes où vit Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, soutien de longue date d'Assange, ils étaient plusieurs dizaines de personnes rassemblées à l'appel de son organisation Diem, devant l'ambassade de Grande-Bretagne.
A Washington où John et Gabriel Shipton père et frère de Julian Assange achevaient une tournée pour sensibiliser sur son cas, ils étaient plusieurs dizaines à se rassembler, avec notamment des militants de l'organisation de gauche Code Pink.
A l'autre bout du monde, à Biron Shire, à l'est de l'Australie, pays d'origine de Julian Assange, ses soutiens se sont également réunis à l'occasion de son anniversaire.
A Melbourne également, une grande affiche célébrant les 50 ans de leur compatriote a été brandie par ses soutiens.
A Paris, ils étaient une petite dizaine à se rassembler autour d'un pique-nique en hommage à Julian Assange. RT France est allé à leur rencontre.
Le patron de Wikileaks a été incarcéré par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans reclus dans l'ambassade d'Equateur à Londres, sous surveillance permanente. Soutenu par de nombreuses organisations de défense de la liberté de la presse, il risque aux Etats-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, révélant des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, notamment en Irak et en Afghanistan. Les Etats-Unis, qui veulent le juger pour espionnage, lui reprochent d'avoir mis en danger des sources des services américains, accusation qu'il rejette formellement, soutenu dans sa contestation par les journalistes de grands médias internationaux qui ont contribué aux révélations de WikiLeaks.