«La Russie pourrait être un sous-traitant [pour l’Egypte], qui va livrer de l’équipement nécessaire pour ces Mistral, sans lequel un Mistral n’est, excusez-moi, qu’une boîte de conserve, de même que tous les hélicoptères, bien évidemment», a déclaré lundi le chef de l’administration du président russe Sergueï Ivanov, cité par l’agence TASS. «Au total, le marché se chiffrera à plus d’un milliard de dollars», a-t-il ajouté.
Le 10 octobre l'Egypte et la France ont signé le contrat d'achat des deux navires de guerre Mistral dont la vente à la Russie avait été annulée par Paris en raison de la crise ukrainienne.
«Après la conclusion de l'accord, l’Egypte en conclura évidement, je suppose, un autre avec la Russie, à propos de l’équipement des Mistrals, ainsi que des hélicoptères, ce qui aura un impact important sur la lutte contre le terrorisme», a-t-il ajouté.
Conformément au contrat des Mistral de 1,2 milliard d’euros conclu entre la société française DCNS/STX et Rosoboronexport en 2011 pour la construction de deux navires, le Vladivostok, le premier d’entre eux, aurait dû être livré à la Russie en novembre 2014. Même si le contrat de vente avait été signé avant l’imposition des sanctions occidentales contre la Russie, la France a dans un premier temps, décidé de suspendre la livraison des navires en raison du conflit qui se déroule dans l’Est de l’Ukraine, avant finalement de l’annuler.