Lors d'un échange téléphonique avec Benjamin Netanyahou le 12 mai, le président américain Joe Biden a fait part de son soutien à Israël, condamné le Hamas, et appelé à «restaurer un calme durable» dans la région, théâtre de violents affrontements ces derniers jours.
Selon le compte rendu de la discussion publié sur le site de la Maison blanche, Joe Biden a réitéré son «soutien indéfectible à la sécurité d'Israël et au droit légitime d'Israël à se défendre et [à défendre] son peuple, tout en protégeant les civils». Le dirigeant étasunien a en outre condamné «les attaques de roquettes du Hamas et d'autres groupes terroristes».
«[Joe Biden] a également fait part du soutien des Etats-Unis à une voie vers la restauration d'un calme durable», peut-on lire plus loin dans le communiqué.
De son côté, le Premier ministre israélien a «remercié le président Biden pour le soutien américain au droit d'Israël à l'autodéfense».
La question de la colonisation pas abordée
Un bilan officiel en date du 13 mai fait état de 72 morts dans les bombardements de l'armée israélienne à Gaza, dont 17 enfants, et près de 400 blessés, en un peu plus de deux jours. Côté israélien, on dénombre sept morts, dont un enfant de six ans, et plusieurs centaines de blessés.
Les violences entre Israéliens et Palestiniens sont récemment montées d'un cran, avec notamment des affrontements sur l'esplanade des Mosquées, et des tensions autour de l'expulsion de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est (occupée illégalement par l'Etat hébreu).
La question de la colonisation, pourtant prégnante dans ce regain de tensions, n'a pas été abordée, d'après le compte rendu de la Maison Blanche.