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Deux assaillants tués par la police israélienne lors d'une tentative d'attaque en Cisjordanie

Deux assaillants ont été tués et un autre a été blessé lors d'une tentative d'attaque contre la police israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée, dans un contexte de regain de tensions entre Israéliens et Palestiniens.

Ce 7 mai, dans le nord de la Cisjordanie occupée, deux assaillants ont été tués et un autre a été blessé par la police lors d'une tentative d'attaque contre les forces de sécurité israéliennes. La police des frontières avait auparavant affirmé les avoir «neutralisés».

«Trois terroristes ont tiré en direction de la base des gardes-frontières de Salem», située près de la ville palestinienne de Jénine, a rapporté la police dans un communiqué. «Les autorités médicales ont conclu à la mort de deux terroristes», a précisé la même source, ajoutant que le troisième était dans un «état critique».

La même source a rapporté que trois armes avaient été saisies ainsi qu'un couteau sur chaque assaillant, dont l'un avait sur lui des munitions en grande quantité. L'identité des assaillants n'était pas connue dans l'immédiat.

Regain de tensions dans les territoires occupés

Deux jours plus tôt, un adolescent palestinien avait été tué dans le nord de la Cisjordanie occupée par des tirs à balles réelles de l'armée israélienne, selon le ministère palestinien de la Santé. L'armée israélienne avait pour sa part rapporté des jets de cocktails Molotov en direction de ses soldats «durant une opération de routine» au sud de Naplouse.

Le même jour, un jeune Israélien blessé par les tirs d'un Palestinien quelques jours plus tôt en Cisjordanie a succombé à ses blessures.

Outre ce regain de tension en Cisjordanie, territoire occupé illégalement par l'Etat hébreu depuis 1967, la discorde est également à son comble à Jérusalem-Est ces derniers jours. En cause, le projet d'expulsion de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons juifs, fait l'objet de manifestations quotidiennes de la part des Palestiniens.

Une loi israélienne permet en effet aux juifs pouvant prouver que leur famille vivait à Jérusalem-Est avant la guerre de 1948 – déclenchée en réaction à la création de l'Etat d'Israël – de demander à ce que soit rétabli leur «droit de propriété». Une telle loi n'existe pas pour les Palestiniens ayant perdu leurs biens pendant la guerre.