«Vladimir Poutine vous transmet ses vœux les plus chaleureux de succès dans vos activités en faveur du développement de votre pays et dans la mise en œuvre des accords conclus sur le règlement dans le Haut-Karabagh », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre à Erevan le 6 mai avec le Premier ministre arménien par intérim, Nikol Pachinian.
Le ministre russe des Affaires étrangères en a en outre profité pour confirmer que l'Arménie pouvait compter sur la Russie pour sa sécurité, quelques mois après le terme mis au conflit ayant opposé l'armée azerbaïdjanaise aux forces arméniennes de l'enclave du Haut-Karabagh : «Nous nous engageons à assurer la sécurité de notre allié, la République d'Arménie. Cela a été discuté lors de vos entretiens avec le président Poutine et dans le cadre des contacts systématiques, réguliers et intenses entre nos ministères de la Défense. Il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet.»
De son côté, Nikol Pachinian a déclaré que l'Arménie allait continuer à prendre toutes les mesures nécessaires afin de faire respecter l'accord de cessez-le-feu total dans le Haut-Karabagh, signé le 9 novembre 2020 entre l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Russie, ainsi que les engagements pris par ces trois parties le 11 janvier dernier visant à établir des liens économiques et des réseaux de transports dans la région.
La guerre dans le Haut-Karabagh, région indépendantiste à majorité arménienne que la communauté internationale considère comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, avait repris en septembre 2020. Le cessez-le-feu, négocié par Vladimir Poutine après six semaines de combats ayant fait plus de 6 000 morts, a impliqué d'importantes pertes territoriales pour la partie arménienne et le déploiement de forces de paix russes.