Sur les lieux où de violents combats firent rage pendant la Seconde Guerre mondiale, des chercheurs français et russes ont mené des fouilles dans le cadre du projet russo-français Stalingrad-2021, consacré à la préservation de la mémoire des héros de la bataille de Stalingrad (actuelle Volgograd).
Les dépouilles retrouvées ont été solennellement inhumées le 24 avril sur le kourgane Mamaïev, ensemble mémorial dédié à cette violente bataille. D’anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale se sont rendus à Volgograd pour l’occasion. Parmi eux, le participant à la bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 au 2 février 1943) et au premier défilé de la Victoire Evgueni Kouropatkov, l’ancien combattant français Roger Doré, et l’Américain Charles Norman Shay, qui a pris part, en tant que médecin, à la première vague d’assaut lors du débarquement de Normandie.
Laurent de Gaulle, descendant de Charles de Gaulle, a en outre prononcé un discours solennel. Les participants ont également déposé des fleurs sur la tombe du Soldat inconnu et sur celle du maréchal de l'Union soviétique Vassily Tchouїkov.
La veille, lors d’une conférence de presse tenue dans la salle Triomphale du musée-panorama Bataille de Stalingrad, les organisateurs du projet mené par la Fondation pour le développement des initiatives historiques franco-russes ont évoqué leur mission.
«Aujourd’hui, en collaboration avec nos camarades français, nous continuons à travailler à la préservation de la mémoire historique. Nos pays ont été alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ensemble ils ont combattu le fascisme. Et ensemble ils ont remporté la victoire. Aujourd’hui, la Russie et la France ont un partenariat solide, et nos peuples sont unis par une amitié éprouvée», a souligné Andreï Botcharov.
L'historien Pierre Malinowski, président de la Fondation pour le développement des initiatives historiques franco-russes, mène depuis le 20 avril jusqu'au 1er mai l'expédition visant à retrouver les corps de soldats soviétiques morts dans la bataille de Stalingrad.