Plus de 120 participants venus de 50 pays ainsi que des représentants d'organisations internationales ont ainsi partagé leurs analyses sur un phénomène qui les touche tous: l'immigration clandestine.
L'objectif de ce Forum portant sur la lutte contre les réseaux de trafic de migrants. Les deux organisations souhaitent dès lors proposer une «boite à outils» pour lutter contre ces trafiquants et établir des passerelles entre les différentes régions du monde concernées. Cet instrument prendra la forme d'une plateforme mondiale permettant d'échanger en temps réel des informations, des données et des modes opératoires sur les groupes de trafiquants connus.
Les réseaux de trafiquants, qui brassent des milliards, alimentent la corruption, le blanchiment d'argent et d'autres activités criminelles.
Elles ont également souligné le fait que les trafiquants changent constamment de routes et de modes opératoires et qu'ils font un usage intensif des technologies modernes de communication. D'ailleurs Interpol et ses 190 pays membres sont en contact avec les fournisseurs de médias sociaux pour tenter de trouver de nouveaux moyens d'en limiter l'usage à des fins criminelles.
En savoir plus: Le trafic de migrants rapporte des milliards aux criminels
Selon les Nations Unies, près de 60 millions de personnes étaient «déplacées de force» dans le monde pour échapper à la pauvreté ou aux conflits. Or selon les organisateurs, ces crises humanitaires ont des conséquences sur la sécurité. Le défi de la crise migratoire va au-delà des frontières de l'Europe et le partenariat entre Europol et Interpol a pour ambition d'y répondre.