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Covid-19 : face à une flambée des cas, la Tunisie ferme ses écoles

Evoquant une situation sanitaire «très dangereuse», les autorités tunisiennes ont décidé de fermer leurs établissements scolaires et de restreindre la circulation jusqu'au 30 avril. A ce jour, environ 203 000 personnes ont été vaccinées dans le pays.

Le 17 avril, les autorités tunisiennes ont annoncé fermer les écoles primaires et secondaires ainsi que les universités en raison d'une forte augmentation des cas de coronavirus. 

Cette fermeture s'appliquera du 18 au 30 avril, a déclaré lors d'une conférence de presse la porte-parole du gouvernement, Hasna Ben Slimane, précisant que les universités fourniraient des cours en ligne aux étudiants pendant cette période. 

Le gouvernement Tunisien a également décidé d'interdire la circulation des transports en commun et des voitures à partir de 19h et jusqu'à 5h, «sauf en cas d'urgence», a précisé Hasna Ben Slimane. 

Cette décision de durcir les mesures sanitaires a été prise lors d'une réunion le 17 avril au siège du gouvernement, la porte-parole du ministère ayant qualifié de «très dangereuse» la situation sanitaire du pays. 

Depuis le début du mois, la Tunisie observe une nette augmentation du nombre de décès liés au coronavirus, passant à plusieurs dizaines de nouveaux morts chaque jour (et à plus d'un millier de nouveaux cas quotidiens). Au total, le pays de 12 millions d'habitants a officiellement recensé quelque 280 000 cas de coronavirus, dont 9 637 décès.

203 000 personnes vaccinées dans le pays

Le 10 avril, le chef du gouvernement Hichem Mechichi avait annoncé un assouplissement du couvre-feu à la demande du président de la République, Kaïs Saïed, quelques jours après l'avoir durci face à la propagation de l'épidémie. Le couvre-feu actuellement en vigueur s'étend de 22h à 5h.

Depuis le lancement de la campagne de vaccination à la mi-mars, 203 000 personnes ont été vaccinées dans le pays. Des responsables hospitaliers ont récemment alerté sur la saturation de certains services, les lits de réanimation étant occupés à 80%, selon les autorités.

Les répercussions du Covid-19 ont exacerbé la crise sociale et économique, notamment avec l'effondrement des salaires dans le secteur clé du tourisme.