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Une fondatrice de BLM critiquée pour avoir acheté une maison dans un quartier chic de Californie

Patrisse Cullors, qui a créé en 2013 le mouvement Black Lives Matter, aurait acquis une maison à 1,4 million de dollars dans un quartier huppé à la population majoritairement blanche. L'activiste se définit elle-même comme «marxiste».

L'une des trois co-fondatrices du mouvement Black Lives Matter (BLM), Patrisse Cullors, qui se dit de «formation marxiste», aurait acheté une luxueuse maison d'un coût de 1,4 million de dollars dans un quartier riche de la région de Los Angeles, aux Etats-Unis, selon un article du Daily Mail mis en ligne le 10 avril. Une information qui a suscité un certain nombre de critiques sur les réseaux sociaux.

La demeure, qui comporterait trois chambres, trois salles de bains, une maison d'hôte séparée et un vaste jardin, toujours selon le média britannique, se trouve à Topanga Canyon, un secteur connu pour accueillir de nombreux artistes. Surtout, il est composé à 88% de personnes blanches, selon le recensement américain, pour seulement 1,8% de personnes noires.

L'éditorialiste conservateur Andy Ngo a relayé l'information sur Twitter en soulignant le fait que «Cullors s'identifie comme une communiste et milite pour l'abolition du capitalisme». 

90 millions de dollars de recettes pour BLM en 2020

Le journaliste sportif Jason Whitlock, lui-même noir, a écrit sur le même réseau que la militante de BLM «avait beaucoup d'autres possibilités où aller résider». «Elle a choisi l'un des endroits les plus blancs de Californie. Elle aura son lot de flics blancs et de personnes blanches pour se plaindre à leur sujet. C'est un choix», a-t-il raillé.

En février dernier, l'agence de presse américaine Associated Press (AP) rapportait que le mouvement BLM avait encaissé pas moins de 90 millions de dollars en 2020, terminant l'année avec un solde positif de plus de 60 millions de dollars. «La manière dont est rémunérée Cullors par l'organisation n'est pas claire car ses finances sont opaques», ajoute dans son article le quotidien britannique.