Donald Trump a donné un discours le 28 février 2021 à la Conférence annuelle des conservateurs qui s'est déroulée à Orlando (Floride), laissant entendre qu’il pourrait se présenter à l’élection présidentielle en 2024. «Avec votre aide, nous reprendrons la Chambre des représentants, nous reprendrons le Sénat, et ensuite un président républicain fera un retour triomphant à la Maison Blanche. Je me demande bien qui ce sera», s'est-il interrogé. «Qui sait ? [...] Je pourrais même décider de les battre pour la troisième fois», lança-t-il à l'attention des démocrates.
Donald Trump a assuré que le «parcours incroyable» effectué par les républicains était «loin d’être fini […] Et à la fin, nous l’emporterons». Et d’ajouter : «L'Amérique sera plus forte et plus grande que jamais.» Il a exprimé sa «profonde gratitude» à l'égard de son auditoire. «Nous sommes réunis pour parler de l'avenir de notre mouvement, de notre parti.»
Après avoir fustigé la politique menée par Joe Biden en matière d’énergie et de changement climatique, il a soutenu que la «sécurité», la «prospérité» et l’«identité même d'Américains [étaient] en jeu». «Nous sommes engagés dans une lutte pour la survie de l'Amérique comme nous la connaissons», a-t-il assuré, qualifiant cette lutte de «douloureuse».
Pas de nouveau parti
L'ancien président a assuré ne pas vouloir créer de nouveau parti. «Nous n'allons pas diviser notre pouvoir. Nous serons unis et puissants comme jamais», car le Parti républicain «est en train de changer, c'est devenu un parti d'amour. Dans la rue, les gens sont avec leur drapeau, c'est magnifique», considère-t-il. «L'Amérique doit être la priorité. Et nous avons réuni les Américains pendant quatre ans comme jamais auparavant [...] La mission du Parti républicain, c'est de créer de l'emploi, une grande nation. Et c'est cela que l'on crée.»
«Nous sauverons l'Amérique et nous combattrons le radicalisme, le socialisme et le communisme», a poursuivi le milliardaire, avant de critiquer son successeur : «Sa campagne, ce n'était que des mensonges [...] Joe Biden a eu le premier mois le plus désastreux de l'histoire des mandats présidentiels américains.»
Selon lui, «en un mois, on est passé de l'Amérique d'abord à l'Amérique en dernier, rendez-vous compte».
Opposition à Joe Biden
Depuis la fin de son mandat, Donald Trump a fréquemment critiqué les décisions prises par Joe Biden. Le 20 janvier, ce dernier signait plusieurs décrets, dont l’un autorise les athlètes transgenres biologiquement masculins à concourir dans les sports féminins.
Donald Trump a réagi affirmant que «les jeunes filles et les femmes sont furieuses d’être désormais forcées à concourir avec ceux qui sont biologiquement mâles. Ce n’est pas bon pour les femmes. Ce n’est pas bon pour le sport féminin, qui a travaillé longtemps et difficilement pour arriver là où il en est. Les records établis durant des années, même des décennies, vont être détruits». De son avis, si la décision de Biden ne change pas, «le sport féminin, tel que nous le connaissons, va mourir».