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Le Niger secoué par des violences post-électorales, Paris appelle au «dialogue»

La France a condamné le 25 février les violences post-électorales au Niger, appelant au «dialogue» entre les différents camps. Depuis l'annonce des résultats, deux morts sont à déplorer.

La France a condamné le 25 février les violences post-électorales qui sont survenues au Niger. Dans ce pays, le pouvoir et l'opposition revendiquent chacun leur victoire lors de la présidentielle, le deuxième tour ayant eu lieu le 21 février.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a donné vainqueur le 23 février, avec 55,75% des voix, Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, selon des résultats provisoires qui doivent cependant être confirmés par la Cour constitutionnelle. Dans le même temps, l'ancien président et candidat de l'opposition, Mahamane Ousmane, a revendiqué lui aussi la victoire avec 50,3% des voix. Comme en témoignent des images sur les réseaux sociaux, des heurts ont éclaté à Niamey.

Paris a en outre appelé «au dialogue» entre les différents acteurs politiques. «A cet égard, [la France] condamne les violences qui ont suivi l’annonce des résultats provisoires du deuxième tour par la Commission électorale nationale indépendante [Céni]», a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay, Agnès von der Mühll. Selon l'AFP, deux personnes sont décédées lors des troubles qui ont suivi l'annonce des résultats.