Ce 22 février, au moins trois roquettes ont visé l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad selon des sources de sécurité citée par l'AFP.
L'un des roquettes est tombée dans la Zone verte, dans laquelle se trouve le siège de l'ambassade des Etats-Unis tandis que les deux autres se sont écrasées dans des zones résidentielles où sont localisées plusieurs autres représentations diplomatiques.
La chaîne d'information saoudienne, Al-Arabiya, a diffusé furtivement une image de la roquette ayant atteint l'ambassade.
Quelques heures après les tirs de roquettes, Washington a pointé du doigt Téhéran : «Nous tiendrons l'Iran pour responsable des actions de ses affidés qui attaquent des Américains en Irak», a déclaré Ned Price, porte-parole de la diplomatie américaine.
Il s'agit de la troisième attaque contre des intérêts occidentaux en Irak en une semaine. Dans la soirée du 15 février, un employé civil étranger a été tué et cinq autres blessés, ainsi qu'un soldat américain, par un tir de roquette sur une base aérienne d'Erbil où sont stationnés des soldats de la coalition menée par les Etats-Unis. Le 20 février, des roquettes ont visé la base aérienne de Balad, au nord de Bagdad, où les forces irakiennes stockent des avions F-16. Au moins un employé irakien chargé de la maintenance des appareils a été blessé.
Depuis l’automne 2019, plusieurs installations militaires et diplomatiques occidentales ont été visées par des dizaines de roquettes ainsi que des attaques à la bombe. Ces attaquent étaient alors circonscrites dans la capitale, Bagdad.