Ainsi que le rapporte le média en ligne américain The Hill, plusieurs établissements financiers ont annoncé avoir coupé les liens avec le 45e président des Etats-Unis après les événements du 6 janvier au Capitole. Pas plus tard que le 21 janvier, une banque de Floride a par exemple fait savoir qu'elle avait fermé le compte de Donald Trump. «Nous n'avons plus aucune relation de dépôt avec lui», a en effet affirmé l'établissement Banks United, cité par The Hill.
Et le site américain de souligner qu'une autre banque de Floride, la Professional Bank, avait également annoncé, la semaine passée, qu'elle s'apprêtait à couper les liens avec l'ex-locataire de la Maison Blanche, affirmant qu'elle ne ferait plus affaire avec Donald Trump ou ses organisations dans le futur.
La Signature Bank à New York – qui avait notamment pris position contre Donald Trump et ses alliés au Congrès, en déclarant qu'elle ne ferait plus affaire avec les législateurs qui s'étaient opposés à la certification de l'élection présidentielle – et la Deutsche Bank ont aussi exprimé leur intention de mettre fin avec l'ancien chef d'Etat, selon un article du New York Times, paru le 11 janvier.
«Le coup est d'autant plus rude que la banque allemande est actuellement son principal créancier, avec environ 340 millions de dollars (280 millions d'euros) de prêts en cours, arrivant à échéance au plus tard en 2024», commentait déjà le 12 janvier le magazine Les Echos au sujet de la Deutsche Bank.
«La relation de la Deutsche Bank avec l'organisation Trump fait l'objet d'une enquête civile menée par le procureur général de New York, Letitia James», rapporte encore The Hill, évoquant «des allégations de l'ancien avocat personnel de Trump, Michael Cohen, selon lesquelles il aurait gonflé la valeur de ses actifs et de ses états financiers».