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Des comptes Twitter proches du camp Trump font état d'une disparition massive de leurs abonnés

Purge ou exode massif ? En 24 heures, de nombreux comptes Twitter ont vu leurs abonnés fondre comme neige au soleil. Parmi eux, plusieurs soutiens du président Donald Trump.

Dans la nuit du 8 au 9 janvier, une onde de choc a traversé les réseaux sociaux après l'annonce par Twitter de la suspension permanente du compte de Donald Trump, qui cumulait près de 90 millions d'abonnés. Simultanément, un autre phénomène continue d'être largement commenté par les utilisateurs de la plateforme : certains comptes proches du public pro-Trump font état de la disparition soudaine de dizaines de milliers de leurs abonnés...

«Moins 75 000 abonnés, [ça] semble légitime», a par exemple commenté James O'Keefe, figure politique de la droite conservatrice américaine et fondateur du site Project Veritas.

Même constat pour l'animateur de Fox News Brian Kilmeade : «J'ai donc perdu 30 000 abonnés en quatre heures ? [...] Est-ce pour plaire à Joe Biden ? Sait-il seulement ce qu'est Twitter ?», a-t-il ironisé en réaction.

«Chutes massives d'abonnés»

Alors que s'accumulent des témoignages similaires de la part de personnalités politiques et médiatiques, de reporters militants et d'internautes, le célèbre journaliste Glenn Greenwald – prix Pulitzer et connu pour ses enquêtes explosives sur la surveillance de masse et la corruption – a alerté sa communauté, images à l'appui, sur une chute soudaine des abonnés des comptes Twitter des médias de droite Daily caller et The federalist, ainsi que de ceux de l'auteur Mollie Hemingway ou encore de l'éditorialiste Tucker Carlson.

«Je ne sais pas si cela est dû à la destruction massive de comptes conservateurs par Twitter [ou bien au fait que] les conservateurs quittent la plateforme volontairement pour protester contre la fermeture du compte de Trump, ou à une combinaison des deux, mais les comptes avec un important public conservateur voient une chute massive du nombre de leurs abonnés», a écrit le journaliste américain, qui réside actuellement au Brésil.

Plusieurs plateformes ont récemment banni le président américain Donald Trump, à l'instar de Twitter ou encore de Facebook, suscitant de nombreux questionnements aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde.