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Des chancelleries occidentales dénoncent l'irruption de manifestants pro-Trump au Capitole américain

La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, mais aussi l'OTAN et l'Union européenne ont exprimé leur indignation après l'irruption, ce 6 janvier, de manifestants pro-Trump dans le Capitole américain.

Des gouvernements alliés des Etats-Unis ont commenté, ce soir du 6 janvier, l'intrusion dans le Capitole des Etats-Unis de manifestants pro-Trump, alors que le Congrès y était réuni.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a ainsi dénoncé sur Twitter des «scènes honteuses au Congrès américain». «Les Etats-Unis sont partisans de la démocratie dans le monde et il est désormais vital qu'il y ait un transfert de pouvoir pacifique et ordonné», a ajouté le chef du gouvernement du Royaume-Uni.

De même, le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas  a tweeté : «Trump et ses partisans devraient en fin de compte accepter la décision des électeurs américains et cesser de piétiner la démocratie.» Son homologue français, Jean-Yves Le Drian, a condamné ces «violences contre les institutions américaines», qu'il a qualifiées d'«atteinte grave contre la démocratie». «La volonté et le vote du peuple américain doivent être respectés», a-t-il martelé.

Similairement, le Premier ministre irlandais Micheal Martin a dit observer les événements à Washington avec «beaucoup d'inquiétude et de consternation», tandis que le Premier ministre norvégien Erna Solberg a pointé du doigt «une attaque totalement inacceptable contre la démocratie aux Etats-Unis», selon l'AFP.

En outre, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a lui aussi dénoncé des «scènes choquantes à Washington D.C.». «Le résultat de cette élection démocratique doit être respecté», a-t-il martelé, sur Twitter également.

Dans la même veine : le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a épinglé un «assaut inédit contre la démocratie américaine».

Le Congrès des Etats-Unis a suspendu en urgence ce 6 janvier une session destinée à certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle, après l'irruption de manifestants pro-Trump dans le Capitole. Des manifestants ont pénétré dans les deux Chambres, d'après la presse américaine, ainsi que dans la rotonde du Capitole, où du gaz lacrymogène a été diffusé.

En amont de la réunion du Congrès, Donald Trump s'était adressé à ses partisans à Washington, déclarant, en référence aux allégations de fraudes ou irrégularités lors du scrutin présidentiel : «Nous n’abandonnerons jamais, nous ne concéderons jamais [la défaite à la présidentielle]». Quelques heures plus tard, après l'intrusion des manifestants à l'intérieur du Capitole, le chef d'Etat a appelé ses partisans à «rentrer chez eux».