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Des djihadistes français peut-être tués en Syrie par des frappes françaises

Les frappes opérées par l'hexagone en Syrie ont permis de tuer des djihadistes de Daesh, des ressortissants français pourraient avoir été également éliminés durant ce raid. Le ministère de la Défense ne confirme pas.

«Les frappes françaises ont tué des djihadistes. Il pourrait y avoir des djihadistes français» a déclaré une source gouvernementale, à l'AFP en marge du déplacement de Manuel Valls en Jordanie. Prudent, le ministère de la Défense a ce matin détaillé: «A ce stade, nous ne pouvons confirmer aucun élément précis relatif à ce bombardement».

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L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG syrienne qui dispose d'un vaste réseau de sources dans ce pays en guerre, n'a pas pu confirmer qu'il y avait des Français parmi les djihadistes de l'Etat islamique (EI) tués lors des dernières frappes françaises. 

«Nous frappons Daesh et tous ceux qui, au sein de Daesh, quelles que soient leurs origines ou leurs nationalités, ont décidé de frapper la France et donc de frapper leur propre pays» a expliqué le Premier ministre devant la presse, en référence aux filières djihadistes françaises, qui a justifié de nouveau cette intervention au nom de la «légitime défense puisque Daesh prépare depuis la Syrie des attentats contre la France».

La France a donc visé dans la nuit de jeudi à vendredi un camp d'entraînement du groupe djihadiste, dans la région de Raqqa (Est de la Syrie). La présence de combattants étrangers sur cette zone avait été confirmée par les renseignements français sur la base d'interrogatoires menés avec des djihadistes liés à la Syrie.

«Tous ceux qui rejoignent ces camps d'entraînement, tous ceux qui rejoignent Daesh doivent savoir qu'ils peuvent demain être frappés. Nous ne demandons pas le passeport à telle ou telle personne mais nous frappons ceux qui préparent les attentats contre la France» avait-il poursuivi. Les filières djihadistes françaises concerneraient 1700 personnes dont cinq à six cents sont en Syrie ou en Irak et connaissent selon le Premier ministre «un nombre grandissant de décès».

Une première frappe a été effectuée le 27 septembre par l'armée française sur une cible identique.

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