Le 8 décembre, la Cour suprême des Etats-Unis (qui compte trois magistrats nommés par Donald Trump sur neuf) a refusé de se saisir d'un recours en urgence formulé par les alliés du chef de l'Etat qui visait à bloquer la certification des résultats de l'élection présidentielle américaine en Pennsylvanie.
La Cour n'a pas motivé sa décision et aucun de ses membres n'a notifié être en désaccord, indique l'AFP. Elle a seulement refusé l’injonction d’urgence. Dans son ordonnance, la Cour suprême n’a pas refusé la procédure et l’affaire est toujours en cours.
Le président républicain conteste la victoire du démocrate Joe Biden annoncée par la presse il y a un mois, dénonçant des fraudes massives supposées durant l'élection présidentielle.
Donald Trump et ses alliés ont introduit des plaintes dans plusieurs Etats-clés, mais presque toutes ont déjà été rejetées par les tribunaux. Celle qui a été portée par l'élu républicain de la Chambre des représentants, Mike Kelly, demandait à la plus haute juridiction fédérale de déclarer illégal l'élargissement du vote postal en 2019, réclamant ainsi l'annulation de jusqu'à 2,5 millions de suffrages exprimés, selon Reuters.
Le président américain a réagi au rejet par la Cour suprême du recours en urgence concernant la Pennsylvanie, déclarant sur Twitter que ce recours n'avait pas été la sien et que «l’affaire que tout le monde attend est celle du Texas». L'Etat texan, dirigé par les républicains, a introduit le 8 décembre un autre recours devant la plus haute juridiction américaine, afin de demander l'invalidation des résultats dans quatre Etats-clés.