«Nous évaluons positivement le fait que Bakou a immédiatement admis sa culpabilité», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, commentant la destruction, le 9 novembre, d'un hélicoptère Mi-24 russe dans l'espace aérien arménien. «Nous notons également les assurances que nous a données la partie azérie selon lesquelles une enquête rapide sur cet incident serait menée et les responsables punis», a ajouté la diplomatie russe.
Dans un communiqué de presse cité par l'agence russe RIA Novosti le 9 novembre, le ministère de la Défense avait fait savoir que l'appareil avait été abattu alors qu'il escortait un convoi de la 102e base militaire russe à travers le territoire arménien. L'hélicoptère se situait dans l'espace aérien arménien, à proximité du village d'Eraskh, qui se trouve lui-même près de la frontière de la république autonome du Nakhitchevan (République d'Azerbaïdjan).
Selon le ministère russe de la Défense, l'appareil a été attaqué depuis le sol au moyen d'un système portatif de défense aérienne. Touché par un missile, l'hélicoptère s'est écrasé dans une zone montagneuse sur le territoire arménien. Deux membres de l'équipage sont morts et un troisième, blessé, a été évacué.
La partie azerbaïdjanaise présente ses excuses à la partie russe à la suite de cet incident tragique qui relève de l'accident
«La partie azerbaïdjanaise présente ses excuses à la partie russe à la suite de cet incident tragique qui relève de l'accident», avait déclaré pour sa part le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, expliquant qu'une unité de l'armée avait cru à des «provocations de la partie arménienne» dans le cadre du conflit dans le Haut-Karabagh.