Le 30 octobre, dans la république à majorité musulmane du Tatarstan, la police russe a abattu un adolescent de 16 ans après que celui-ci a tenté de mettre le feu à un poste de police dans la ville de Koukmor, selon les enquêteurs russes cités par l'agence Reuters. Le jeune individu a également poignardé un agent de police au moins trois fois lors de la tentative d'arrestation, d'après la même source.
Ce policier est dans un état stable et a été félicité pour son courage par le ministre de l'Intérieur du Tatarstan, Artiom Khokhorine, rapporte Tass.
Un autre policier a tiré des coups de semonce en l'air avant d'être contraint d'ouvrir le feu sur l'attaquant. L'adolescent non-identifié est mort de ses blessures avant que les médecins ne puissent arriver sur les lieux.
Le comité d'enquête de la Fédération de Russie – qui s'occupe en Russie des crimes graves – a déclaré considérer l'incident comme une tentative d'acte de terrorisme et a ouvert une enquête pénale.
Les motivations de l'adolescent ne sont pour l'heure toujours pas connues mais il n'était pas répertorié par les autorités russes comme «sujet à l'extrémisme».
Selon l'agence Tass, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu'il n'y avait aucun lien entre cette attaque qui «n'est pas une question de religion» et celle qui a coûté la vie à trois personnes à Nice en France le 29 octobre, qualifiée de «terroriste islamiste» par le président français Emmanuel Macron.