A l’initiative de la partie française, le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu ce 20 octobre par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron. Le chef d'Etat a notamment présenté ses condoléances à la France après l'attentat islamiste dans les Yvelines du 16 octobre dernier, lors duquel le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty a été décapité.
Dans ce contexte, les deux parties ont réaffirmé leur intérêt mutuel à intensifier leurs efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme et la propagation de l'idéologie extrémiste. Le terroriste, Abdoullakh Anzorov, un jeune homme tchétchène né à Moscou, avait quitté la Russie en 2008. Installé depuis des années en France, il bénéficiait du statut de réfugié, selon l'ambassade de Russie, qui explique qu'Abdoullakh Anzorov n'avait plus de liens avec le pays depuis 2008.
Les deux chefs d'Etat en ont également profité pour évoquer la situation dans le Haut-Karabagh. Vladimir Poutine a informé Emmanuel Macron des mesures prises pour prévenir une nouvelle escalade des hostilités, et reprendre dès que possible les négociations en vue d'un règlement politique et diplomatique de la crise dans le Haut-Karabagh. L’accent a été mis sur l'importance du respect par les parties en conflit des accords de cessez-le-feu conclus ces 10 et 17 octobre.