Le fils de la travailleuse humanitaire française Sophie Pétronin, dernière otage française au Sahel depuis son enlèvement par des hommes armés liés à Al-Qaïda fin 2016, s'est rendu ce 6 octobre pour Bamako, au Mali, dans l’espoir d’une libération prochaine de sa mère dans le cadre d'un échange.
Sophie Pétronin, âgée de 75 ans, a été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao, dans le Nord du Mali, où elle dirigeait une organisation d’aide à l’enfance. L’humanitaire française, à la santé fragile, devrait être libérée en même temps que l’opposant malien Soumaïla Cissé, enlevé en mars par un groupe lié à Al-Qaïda, dans le cadre d’un échange de prisonniers, ont déclaré trois sources sécuritaires à Reuters.
Il n’y a toujours rien d’officiel
Le fils de l'otage française, Sébastien Chadaud-Pétronin, qui s’est rendu à plusieurs reprises au Mali pour tenter d’obtenir la libération de sa mère, a confirmé ce 6 octobre au matin à Reuters avoir pris place à bord d’un vol commercial à destination de Bamako. «Il n’y a toujours rien d’officiel», a-t-il tempéré peu avant le décollage de son avion. Il a toutefois évoqué des informations convergentes provenant de «sources fiables».
Sophie Pétronin, 75 ans, ferait partie de l’éventuel échange. Selon une source sécuritaire française au Sahel, les otages seraient en cours de transfert vers Bamako. De l'autre côté, plus de 200 djihadistes ont été libérés au cours des deux derniers jours, selon des sources sécuritaires au Mali, rapporte encore Reuters.