Les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont rédigé un projet pour le report des élections locales, mais ils ont aussi posé leurs propres conditions à Kiev.
Pour eux, les autorités ukrainiennes doivent amnistier les personnes qui ont participé au conflit dans le Donbass et changer les lois qui empêchent les représentants des républiques autoproclamées de se présenter aux élections locales.
Pour l’heure, Kiev refuse encore de dialoguer directement avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. «Kiev n’admettra pas l’amnistie des rebelles avant les élections dans le Donbass…Les autorités de Kiev n’entendent pas mener de négociations avec les représentants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk», a notamment déclaré le vice-directeur de l’administration présidentielle ukrainienne, Konstantin Eliseev. De plus, les autorités de Kiev ne mettront pas en œuvre la loi octroyant un statut particulier au Donbass.
Des déclarations qui vont à l’encontre des objectifs désignés la semaine dernière par François Hollande et Angela Merkel lors de la conférence de presse qu’ils ont tenue au terme de la rencontre au format Normandie qui s’est déroulée à Paris.