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Nouveau cas de peste détecté dans le nord de la Chine, les habitants d'un village testés

Les autorités de la région chinoise de Mongolie intérieure ont fait état du décès d'un individu ayant contracté «une peste de type intestinale». Son village a été fermé et ses habitants testés négatifs à la maladie.

La région autonome de Mongolie intérieure, dans le nord de la Chine, a confirmé le 6 août qu'une personne était décédée «après avoir contracté une peste de type intestinale», selon les autorités sanitaires locales citées par l'agence de presse publique chinoise Xinhua.

L'individu vient d'un village placé sous l'administration de la ville de Baotou. Afin de limiter la propagation de la bactérie, les autorités sanitaires de Baotou ont émis une alerte épidémique de niveau trois (sur quatre), effective depuis le 7 août et jusqu'à la fin de l'année 2020, selon l'organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois, Le Quotidien du Peuple, cité par CNBC.

«Neuf personnes ayant eu des contacts étroits avec le patient décédé, ainsi que 26 contacts proches de ces neuf personnes, ont été placés sous observation médicale en isolement», explique l'agence qui précise que tous avaient été testés négatifs à la peste, et qu'aucun d'entre eux n'avait présenté de symptômes anormaux, tels que la fièvre.

Le village où vivait le défunt a été fermé, selon Xinhua, et tous les villageois ont été testés négatifs.

D'autres cas de pestes buboniques détectés dans la région

Un cas suspect de peste bubonique avait été repéré et enregistré le 5 juillet dans un hôpital de la ville de Bayannur (proche de Baotou), située également en Mongolie intérieure, selon un communiqué des autorités sanitaires locales cité par l'agence de presse chinoise Xinhua. Deux cas similaires avaient auparavant été détecté en Mongolie voisine. Les autorités locales de Bayannur avaient émis une alerte de niveau trois.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait assuré, le 7 juillet, suivre de près les cas de peste bubonique en Chine, soulignant que la situation ne présentait pas une menace élevée et était «bien gérée».