Un homme a été arrêté par une patrouille de police, attirée par son comportement suspect, au moment où il tentait de lancer un engin explosif de fabrication artisanale sur le bâtiment du Parlement belge lundi 27 juillet. Les dégâts sur la voirie sont minimes et il n'y a pas eu de blessés, a précisé Denis Goeman, porte-parole du Parquet, lors d'une conférence de presse.
Malgré certains documents retrouvés dans sa voiture garée à proximité du Parlement et à son domicile, qui laisseraient à penser que le suspect pourrait avoir des convictions extrêmes, l'homme âgé de 36 ans et originaire du Limbourg ne semble pas avoir agi au nom d'une conviction politique déterminée, explique le porte-parole.
Il explique dans son audition que la raison de son acte est que le monde politique a mal géré la crise sanitaire
«La teneur des documents pourrait laisser entendre que la personne a des idées extrémistes. En tout cas il n'y a pas de revendication d'un parti ou d'une idéologie d'extrême droite ou d'extrême gauche», a affirmé Denis Goeman.
«Il explique dans son audition que la raison de son acte est que le monde politique a mal géré la crise sanitaire» liée à la pandémie de nouveau coronavirus, a ajouté le porte-parole. Le suspect était connu des services de justice mais n'avait pas de casier judiciaire, a encore fait savoir Denis Goeman.
Un juge d'instruction a été saisi et devra se prononcer sur une inculpation. «À ce stade le mobile terroriste n'est pas retenu», a affirmé Denis Goeman en réponse à une question des journalistes.