Trop, c'est trop. «Pas le choix devant pareille marée de saloperie», a affirmé Bernard-Henri Lévy ce 28 juillet sur les réseaux sociaux à la suite des incidents ayant émaillé son déplacement en Libye ces derniers jours.
Le philosophe a décidé de s'exprimer dans Paris Match à propos de son reportage portant sur des charniers libyens, traces selon lui de crimes de guerre perpétrés par des troupes alliées au maréchal Haftar.
Au-delà de son voyage en tant que tel, qui a causé un imbroglio au sommet du gouvernement d'union national libyen, BHL a été la cible de tirs et d'injures antisémites telles que «chien juif» lors du passage de son convoi à Tarhounah.
A ce propos, il décrit sa «honte pour la horde d’antisémites qui ont tiré» sur son convoi, et assure avoir fait «jusqu'au bout» son «boulot d'écrivain».
Pourtant, d'après le magazine Jeune Afrique, l'auteur de La guerre sans l'aimer, n'aurait passé qu'une dizaine d'heure sur place en lieu et place des deux jours initialement prévus.
Le fait que le philosophe ait été l'un des avocats les plus zélés de l'intervention occidentale de 2011, qui a mené au chaos actuel en Libye, aurait-il un rapport avec cet échec ? Réponse dans les kiosques le 29 juillet.