Une nouvelle manifestation contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a eu lieu dans la soirée du 23 juillet devant sa résidence à Jérusalem. La situation, d'abord calme, a rapidement dégénéré et les manifestants ont dû être dispersés par la police à coup de canons à eau. La police, citée par le Times of Israël, a déclaré que 55 manifestants avaient été arrêtés alors qu'elle essayait d'évacuer la foule.
4 000 manifestants étaient présents selon la police, chiffres rapportés par le site d’information Ynet. Selon le Times of Israel, les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans comme «nous n’arrêterons pas de lutter pour l’Etat», «je n’ai pas d’autre terre» ou encore «marre de la corruption».
La même source rapporte que la manifestation a attiré «une grande diversité de manifestants, des hippies distribuant des fleurs, à un électeur se proclamant du Likud et qui s’oppose à Netanyahu, ou encore des activistes appelant à la fin de la politique d’Israël en Cisjordanie».
Des féministes également sur place et sans t-shirts, ont brandi des pancartes : «Les seins se photographient mieux que…», «occupation» ou encore «violence policière».
Depuis une semaine, les rassemblements contre le maintien de Benjamin Netanyahou au poste de Premier ministre se multiplient. Les manifestants demandent pour la énième fois la démission du Premier ministre, inculpé dans des affaires pour corruption, et dénoncent une mauvaise gestion de la pandémie du Covid-19, le pays faisant face actuellement à une seconde vague.