Le 26 juin, plusieurs personnes ont été poignardées dans la cage d'escalier d'un hôtel situé dans le centre-ville de Glasgow (Ecosse), d'après une première information de la BBC. Ces faits ne relèvent pas du terrorisme, selon la police.
L'homme «sur lequel la police a ouvert le feu est mort» et six autres hommes blessés sont à l'hôpital, dont un policier de 42 ans poignardé, qui se trouve dans un état «critique, mais stable», a déclaré sur Twitter un responsable de la police écossaise, Steve Johnson. Les autres blessés sont âgés de 17 à 53 ans.
Selon l'association Positive Action in Housing, citée par l'AFP, l’établissement où se sont déroulés les faits accueillait des demandeurs d'asile mis à l'abri pendant le confinement imposé pour lutter contre le coronavirus. «Durant cette pandémie de Covid-19, l'hôtel est utilisé comme logement temporaire», a confirmé Tom Flanagan Karttunnen, porte-parole du Radisson Hotel Group, cité par l'agence. L'Association kurde écossaise, que cite le journal Glasgow Times, a précisé qu'une centaine de demandeurs d'asile y étaient hébergés et se plaignaient d'être bloqués à l'intérieur, sans argent, tandis que certains souffraient de problèmes de santé.
La secrétaire d'Etat en charge de l'Intérieur, Priti Patel, avait évoqué dans un tweet des informations «profondément alarmantes», sans davantage de précisions.
Un important dispositif des forces de l'ordre a été déployé et plusieurs rues ont été bouclées.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a tweeté : «Profondément attristé par le terrible incident de Glasgow, je pense à toutes les victimes et à leurs familles. Merci à nos courageux services d'urgence qui répondent présent.»
Ces faits interviennent moins d'une semaine après que trois hommes ont été mortellement poignardés le 20 juin à Reading, à l'ouest de Londres, faits dont la police antiterroriste a été saisie.