Mettre un genou à terre, comme l'ont fait de nombreux officiers, n'était visiblement pas suffisant pour le chef de la police de Webster, dans le Massachusetts, soucieux de prouver son soutien au mouvement Black Lives Matter.
Après avoir pris le micro pour expliquer aux manifestants qu'il entendait «haut et fort» leurs revendications, Michael Shaw a décidé de se joindre à eux en se mettant par terre à plat ventre, comme en témoignent des vidéos sur les réseaux sociaux.
Restant allongé ainsi plusieurs minutes durant devant une pancarte indiquant «Je ne peux pas respirer» (en référence aux derniers mots prononcés par George Floyd avant de décéder, durant son interpellation par un policier), il a été acclamé par la foule, qui scandait «Merci, chef!».
Depuis quelques jours, les scènes lors desquelles des citoyens américains, mais aussi des membres des forces de l'ordre se mettent à genou en signe de solidarité avec le mouvement Black Lives Matter se multiplient. Mais, à l'image des réactions à l'initiative de Michael Shaw sur les réseaux sociaux, ces images divisent : si certains y voient une marque de compassion, d'autres l'interprètent comme une manifestation de vertu ostentatoire.