L’armée syrienne a annoncé ce 29 janvier avoir repris la ville de Ma’arrat al-Numan. Située dans la province d’Idleb, entre Alep et la capitale Damas, elle était jusqu’alors contrôlée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS, anciennement Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda).
«Nos forces ont réussi ces derniers jours à éliminer le terrorisme dans plusieurs villages et localités», a fait savoir à la télévision un responsable militaire commentant la situation de la province d'Idleb. Le commandement de l'armée s'engage à «pourchasser ce qui reste d'organisations terroristes armées, jusqu'à ce que toutes les terres syriennes soient purifiées du terrorisme», a-t-il par ailleurs ajouté.
Selon un communiqué du commandement général de l’armée syrienne cité par l’agence syrienne Sana, une vingtaine de «villages et localités» ont été également libérés après plusieurs jours de combats.
Malgré les efforts déployés par la Russie et la Turquie – les deux pays avaient convenu en septembre 2018 de mettre notamment en place une «zone démilitarisée» de 15 à 20 kilomètres de large afin de séparer les zones gouvernementales des territoires rebelles et djihadistes dans la province d'Idleb – les terroristes de HTS continuent d'opérer dans cette province.
Le 23 janvier, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflits en Syrie cité par Interfax, avait annoncé que les forces gouvernementales syriennes avaient subi dans la zone de désescalade d’Idleb une offensive au cours de laquelle 40 soldats auraient perdu la vie et 80 auraient été blessés.