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Moscou connaît une nouvelle vague de fausses alertes à la bombe

Depuis la fin novembre, Moscou connaît des vagues de canulars téléphoniques et nombre total des évacués a atteint plus de 1,1 million de personnes. Les cibles de ces fausses alertes ? Des tribunaux, des écoles et des hôpitaux, principalement.

Le 20 janvier, une nouvelle vague des canulars téléphoniques a frappé la capitale russe. Des alertes à la bombe qui ont touché cette fois toutes les stations du métro moscovite ainsi que plusieurs supermarchés et centres commerciaux, selon l’agence russe RIA Novosti.

En plus des stations de métro et des supermarchés, les "plaisantins" ont déclaré avoir déposé des bombes dans plus de 100 écoles.

Vague des canulars téléphoniques 

Les fausses alertes en masse ont débuté à Moscou fin novembre 2019. Depuis, plus de 1,1 million de personnes ont été évacuées dans la capitale russe. Pour information, l’article 207 du code pénal de la Fédération de Russie prévoit une responsabilité pénale pour des messages mensongers concernant des actes de terrorisme. La peine pourrait varier d’un à cinq ans de prison et d'une amende de 200 000 roubles [2 937 euros] à un million [14 685 euros] de roubles.

Selon les sources de l’agence russe Interfax, dès le début de l’année 2020, plus de 50 000 personnes ont déjà été évacuées à Moscou en raison de ces fausses alertes.

Le plus grand nombre de canulars a été enregistré à Moscou, le 19 décembre dernier, quand la police et les secours ont dû procéder au contrôle d'au moins 1 000 bâtiments municipaux tout en évacuant 170 000 personnes. Dans tous les cas, ces alertes se sont révélées fausses et aucun explosif n'a été trouvé.

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