Prononçant son discours annuel devant l’Assemblée fédérale (deux chambres du Parlement) ce 15 janvier, le président russe Vladimir Poutine a appelé les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, également dotés d’armes nucléaires, à travailler sur une approche commune afin de prévenir une guerre mondiale.
Le président russe a aussi déclaré que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et la France - avaient une «responsabilité particulière [afin] d'assurer le développement durable de l'humanité».
«Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité doivent commencer à concevoir des mesures visant à neutraliser les conditions d’une nouvelle guerre mondiale, et développer de nouvelles approches pour assurer la stabilité de la planète», a développé le président russe.
Lors d'un entretien téléphonique le 3 janvier avec le président français Emmanuel Macron, après l'assassinat du général iranien Soleimani, Vladimir Poutine avait déjà commenté la situation, exprimant sa «préoccupation», partagée avec la France. «Il a été constaté que cette action peut sérieusement aggraver la situation dans la région», avait également indiqué le Kremlin dans un communiqué.
Evoquant la sécurité nationale en Russie et les derniers ajouts à l'arsenal militaire du pays, Vladimir Poutine a déclaré que Moscou «ne [menaçait] personne et ne [cherchait] pas à imposer sa volonté» à d'autres pays.
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