«Le terrorisme, l’idéologie de l’extrémisme, la piraterie et le printemps arabe empêchent le développement des pays africains», a fait savoir Vladimir Poutine ce 24 octobre au deuxième jour d'un sommet inédit «Russie-Afrique» à Sotchi. «La Russie va lutter contre ces problèmes de manière plus active», a-t-il poursuivi.
Le chef d'Etat russe précise encore que «ces phénomènes ont déstabilisé la situation dans toute l'Afrique du Nord.»
La coopération dans les domaines militaire et militaro-technique se poursuit
Et d'ajouter : «Dans cette région et dans la région du lac Tchad et la région sahélienne, de nombreuses organisations terroristes sont actives. A cet égard, nous pensons qu'il est important d'intensifier les efforts communs dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme.»
«Renforcer les capacités de combat des forces armées» en Afrique «pour assurer la sécurité dans la région»
L'homme fort du Kremlin assure que la Fédération de Russie est déterminée à poursuivre la formation du personnel militaire et des forces de l'ordre des pays africains dans les établissements d'enseignement spécialisés en Russie «pour assurer la sécurité dans la région». «Afin de renforcer les capacités de combat des forces armées nationales des pays africains, la coopération dans les domaines militaire et militaro-technique se poursuit.», a encore pointé le chef d'Etat russe.
En 2018, les échanges de la Russie avec des pays africains se sont élevés à plus 20 milliards de dollars
Vladimir Poutine assure : «Sur beaucoup de questions clés de l'agenda régional et mondial, nos positions sont proches ou coïncident, ce qui crée des conditions favorables pour une interaction constructive au sein de l’ONU et d’autres structures internationales.» Il estime également que «les Etats africains renforcent leurs positions politiques et économiques et sont en train de devenir l'un des plus importants piliers du système multipolaire».
Insistant sur l'importance de la coopération économique avec les Etats africains, notamment en matière d'investissement, il souligne également : «En 2018, les échanges de la Russie avec des pays africains se sont élevés à plus 20 milliards de dollars, avec un doublement des échanges au cours des cinq dernières années. [...] Les entreprises russes travaillent depuis longtemps dans cette région, essentiellement dans l'exploitation des minerais, mais aussi dans les secteurs énergétique et pétro-gazier. Il y a également des perspectives en matière de haute-technologie.»
Reviviez les deux journées du premier sommet «Russie-Afrique» présidé par Vladimir Poutine à Sotchi.