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La Russie propose de transférer la Première commission de l’ONU des Etats-Unis en Europe

En raison d'une nouvelle non-délivrance de visas américains à des diplomates russes, la Russie a proposé de reporter le travail de la Première commission de l’ONU à Vienne ou à Genève à partir de l’année 2020.

Nouveau scandale lié aux visas à l'ONU. Les Etats-Unis ont de nouveau refusé de délivrer des documents d’entrée à un tiers de la délégation russe, qui devait participer le 3 octobre à New York aux travaux de la Première commission de l'Assemblée générale de l’ONU, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.

Dmitri Polianski, représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l'ONU, a de son côté déclaré que Moscou ne pouvait pas pleinement participer au travail de la commission et a demandé de reporter l’adoption du programme de travail.

«Nous demandons une pause technique de procédure en attendant que cette question des visas soit réglée», a déclaré Dmitri Polianski lors de la session. En outre, Polianski a déclaré qu’«afin de normaliser les travaux de la commission», ses réunions pourraient à partir de l’année 2020  se tenir en dehors des Etats-Unis, par exemple à Vienne ou à Genève.

Selon Dmitri Polianski, il ne s’agit pas d'un hasard, mais d'une violation par Washington de ses obligations. Lors de son discours, il a ajouté que les Etats-Unis empêchaient le monde de dialoguer sur des questions cruciales de désarmement et de sécurité.

Lors de cette session de l'Assemblée générale des Nations Unies aux Etats-Unis, c’est déjà le deuxième cas de non-délivrance de visas américains aux membres de la délégation russe en temps opportun. À la fin du mois de septembre, dix membres du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe) ont ainsi été privés de la possibilité de se rendre à New York.