Lors de la séance plénière du 3e Forum international de la Semaine russe de l'énergie, le 2 octobre, Vladimir Poutine a répondu à une question sur une possible ingérence de la Russie dans les futures élections américaines.
«Highly likely», a répondu le chef de l'Etat en anglais, ce qui peut être traduit en français par «très probablement».
«Je vais vous confier un secret: oui, nous allons certainement le faire [intervenir dans des prochaines élections américaines]. Pour vous faire rire. Mais ne le dites à personne. D’accord ?», a ajouté Vladimir Poutine.
Il ne faut, en tout cas, pas prendre les propos du président russe au premier degré. Car Vladimir Poutine n'a fait que citer la phrase devenue célèbre de l'ex-Premier ministre britannique Theresa May.
En 2018 en plein scandale sur l'empoisonnement de l'ex-officier du GRU, Sergueï Skripal, et de sa fille Julia près de Londres, les autorités britanniques ont accusé la Russie d'être derrière ce crime. Et cela sans avoir présenté des éléments de preuve, et avant même d'avoir lu les conclusions de l'enquête. Cela n'a pourtant pas empêché l’ancienne Premier ministre britannique, Theresa May, d'affirmer qu'il était «très probable» que Moscou soit à l'origine de l'empoisonnement des Skripal : «Highly likely», avait-t-elle alors déclaré au Parlement.