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«Plus de ligne rouge» : le Hezbollah promet de frapper Israël «en profondeur» en cas d'attaque

Au lendemain de sa confrontation avec Tsahal, le Hezbollah par la voix de son chef, Hassan Nasrallah, a assuré qu’il n’avait «plus de ligne rouge» et que son mouvement était prêt à frapper Israël au «cœur» et à abattre ses drones.

Si les échanges de tirs entre le Hezbollah et Tsahal de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise ont cessé, la joute verbale se poursuit entre les deux ennemis. Dans un discours télévisé prononcé ce 2 septembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son mouvement n'avait désormais «plus de ligne rouge» dans sa confrontation avec Israël. «Hier [le 2 septembre], la résistance a brisé la plus grande ligne rouge d'Israël», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le chef du mouvement chiite a menacé l’Etat israélien de représailles s’il menait une attaque contre ses positions : «Le message est clair : si vous attaquez, toutes les frontières, vos soldats, vos colonies, à la frontière, en profondeur [du territoire] ou à son cœur, pourront être menacés et ciblés.» Il s’est par ailleurs dit prêt à «confronter les drones israéliens dans le ciel du Liban».

Le 25 août, le Hezbollah avait accusé l'Etat hébreu d'avoir mené des attaques de drones dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth. Quelques heures après l’incident, qui visait des infrastructures du mouvement chiite, Hassan Nasrallah avait fait montre d'un ton pour le moins direct : «Je dis à l'armée israélienne aux frontières : dès cette nuit, préparez-vous, et attendez-nous un jour, deux, trois, quatre...»

Sans confirmer l’implication de l’armée israélienne dans l’incident, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait réagi le 27 août aux déclarations du Hezbollah mais également à celles du président libanais Michel Aoun qui avait, entre autres, déclaré que les attaques contre les positions du Hezbollah équivalaient à «une déclaration de guerre» d'Israël. «Prenez garde à ce que vous dites et surtout à ce que vous faites», avait alors répondu le chef du gouvernement israélien.

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