Ce 13 août, un homme a été immobilisé par plusieurs personnes qui l'ont pris en chasse alors qu'il déambulait muni d'un couteau dans le centre-ville de Sydney, en Australie. L'individu a poignardé au moins une personne, mais son état ne serait pas critique selon la police citée par The Sydney morning Herald.
L'assaillant, qui aurait crié «Allah Akbar» en montant sur une voiture, a été immobilisé par des passants à l'aide notamment d'une chaise et d'une petite cage, le temps de l'arrivée des forces de l'ordre, comme le montrent des images de la scène.
L'AFP rapporte que l'homme aurait également crié «Abattez-moi !» en brandissant son couteau. Il a ensuite été arrêté par la police, qui a fait savoir que son état était stable.
Rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, une vidéo filmée par un journaliste de 7NEWS Sydney montre l'intervention de plusieurs personnes qui parviennent à neutraliser l'individu.
La scène s'est déroulée dans la rue Clarence, en plein cœur du centre-ville, le quartier a rapidement été bouclé pour sécuriser l'intervention. Plusieurs images témoignent par ailleurs de l'interpellation de l'individu par les forces de l'ordre.
Selon The Sydney morning Herald, la police a tenu à féliciter ceux qui ont permis l'arrestation rapide de l'assaillant, les qualifiant de «héros».
Le quartier d'affaires de Sydney visé
Le 2 juillet, la police australienne avait annoncé l'arrestation de trois personnes soupçonnées d'être en lien avec le groupe djihadiste Etat islamique (EI) pour la préparation d'attentats visant des missions diplomatiques, des postes de police ou des installations militaires à Sydney.
Les trois hommes, âgés de 20, 23 et 30 ans, ont été arrêtés au cours de raids dans la banlieue de la ville, après avoir éveillé les soupçons par leurs activités sur internet. Deux d'entre eux vont être inculpés pour appartenance à une organisation terroriste et préparatifs en vue d'attentats terroristes. Le troisième, présenté comme un «associé», va être inculpé avec des charges moins importantes.
Leurs cibles potentielles comprenaient des bâtiments diplomatiques, des postes de police, des installations relevant de la défense, des tribunaux ou encore des églises, selon la déclaration d'un responsable de la police fédérale, Ian McCartney.