Emmanuel Macron a annoncé le 27 juillet à la presse qu'il recevrait le président russe Vladimir Poutine au fort de Brégançon le 19 août.
Le fort de Brégançon permet «de pouvoir s'isoler pour travailler, d'avoir les équipements pour recevoir tous les appels internationaux, de pouvoir recevoir des dirigeants étrangers, ce que je ferai avec Vladimir Poutine dans quelques semaines», a déclaré le chef d'Etat français. La France doit accueillir le G7 – autrefois G8 avant l'exclusion de la Russie – à Biarritz du 24 au 26 août.
Fin juin, Emmanuel Macron avait annoncé au Japon, après un long entretien avec Vladimir Poutine, qu'il aurait «dans les prochaines semaines une rencontre bilatérale avec le président» russe. «Je considère que, dans le cadre de la présidence du G7, il est indispensable que nous puissions prendre cette initiative» avec la Russie afin d'«explorer toutes les formes de coopération sur les grands sujets de déstabilisation ou de conflit, sans naïveté, mais sans que la porte ne soit fermée», avait alors expliqué le président français.
Le fort de Brégançon, pour vacances présidentielles et rencontres diplomatiques
Au troisième jour de ses vacances au fort de Brégançon, Emmanuel Macron a fait un aller-retour en Tunisie le 27 juillet, pour assister aux funérailles du président Béji Caïd Essebsi.
Emmanuel Macron s'est rendu à deux reprises à Brégançon en 2018, en mai et en août, pour un coût total de 72 043 euros, selon la Cour des comptes. Il y a aussi effectué un court séjour fin mai pour le pont de l'Ascension.
Des travaux de rénovation y ont été menés dont l'installation d'une piscine hors-sol pour un coût déclaré de 34 000 euros, ce qui avait provoqué une polémique l'an dernier.
Lire aussi : Macron fait l'éloge des démocraties libérales et arrache un sourire mutin à Poutine