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Syrie : selon l'OSDH, douze civils ont été tués dans des bombardements dans le nord-ouest

Selon des ONG dont les informations sont rapportées par l'AFP, au moins douze civils, dont trois enfants, auraient perdu la vie en Syrie, dans des bombardements menés par l'armée syrienne soutenue par la Russie.

Au moins douze civils, dont trois enfants, ont été tués ce 25 juillet dans des bombardements menés par l'armée de Bachar el-Assad et de son allié russe visant le nord-ouest de la Syrie, selon une annonce du controversé Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon ces informations, le pouvoir syrien pilonne depuis près de trois mois la province d'Idleb dominée par des djihadistes, ainsi que les zones adjacentes dans les régions limitrophes d'Alep, Hama et Lattaquié.

Depuis le début de l'escalade fin avril, plus de 730 civils, dont 180 enfants, ont été tués dans les bombardements de l'armée syrienne ou de la Russie visant la région d'Idleb, selon l'OSDH, et 330 000 personnes ont fui les violences, d'après l'ONU.

Toujours selon les informations de l'OSDH, ce 25 juillet, sept des victimes ont été tuées dans des raids aériens russes, dont cinq dans la ville de Maaret al-Noomane et ses alentours. Les frappes de Damas auraient tué cinq autres civils, dont deux enfants, dans la province voisine d'Alep, d'après la même source. 

La région d'Idleb est encore partiellement contrôlée par les djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda). D'autres factions rebelles et djihadistes y sont également présentes. Cette région accueille des centaines de milliers de personnes ayant fui les combats dans d'autres zones de la Syrie en guerre ou ayant refusé de rester dans des localités rebelles reprises par Damas. 

Le 22 juillet, près de 50 civils ont péri dans les bombardements, dont 38 sur un marché à Maaret al-Noomane, selon l'OSDH. L'ONG avait pointé du doigt la responsabilité de l'aviation russe dans ce drame sur un marché, mais Moscou a démenti toute implication.

Géré depuis le Royaume-Uni par le seul Rami Abdel Rahman, qui se targue de disposer d'un réseau de sources sur le terrain, l'Observatoire syrien des droits de l'homme est l'une des principales sources des agences de presse et des médias occidentaux sur le conflit en Syrie. La crédibilité de l'organisme est néanmoins régulièrement mise en doute. L'OSDH est en effet accusé de relayer des informations invérifiables, issues de sources anonymes, mais également d'entretenir un parti pris anti-Assad. Lors d'un entretien avec RT, Rami Abdel Rahman avait reconnu que son dernier voyage en Syrie avait eu lieu 15 ans auparavant.

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