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«Fuck the Police» et appel à libérer «Digga D» : le compte Twitter de Scotland Yard piraté

Qui a pris le contrôle du compte Twitter de Scotland Yard – la police de Londres – la nuit dernière ? Plusieurs messages surprenant ont en effet été publiés, puis supprimés. Un appel à la libération d'un rappeur de 19 ans a notamment été diffusé.

La police de Londres a été la cible dans la nuit du 19 au 20 juillet de pirates informatiques qui ont utilisé son compte Twitter et sa messagerie électronique pour diffuser des messages énigmatiques ou injurieux.

«FUCK THE POLICE», peut-on lire dans un courrier électronique envoyé par la messagerie du service de presse de Scotland Yard, parmi d'autres e-mails plus ou moins compréhensibles.

Avec le maire incompétent de Londres, les rues ne seront jamais sûres !

Son compte Twitter (1,22 million d'abonnés) appelait dans le même temps à la libération de «Digga D», un rappeur de 19 ans, emprisonné l'an dernier avec quatre autres personnes pour avoir voulu attaquer un gang rival avec battes de baseball et machettes, selon l'agence Press Association.

Les messages pirates publiés sur Twitter ont depuis été supprimés. Scotland Yard explique que le piratage semble n'avoir concerné qu'un service externe gérant ses outils de communication. La police de Londres «utilise un fournisseur en ligne appelé MyNewsDesk pour publier des communiqués de presse et autres contenus», a indiqué Scotland Yard dans un communiqué. Le président américain Donald Trump a commenté l'incident et s'en est pris au maire de la capitale britannique, Sadiq Khan, qui fait régulièrement l'objet d'attaques du milliardaire républicain.

«Avec le maire incompétent de Londres, les rues ne seront jamais sûres !», a déclaré Donald Trump sur Twitter, en retweetant un message de Katie Hopkins, éditorialiste habituée des virulentes polémiques, sur cette affaire de piratage et la sécurité à Londres.

«A ce stade, nous pensons que le seul problème de sécurité concerne l'accès à notre compte MyNewsDesk», a également ajoute la police londonienne, assurant que sa propre «infrastructure informatique» n'a pas été piratée.

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