Alors que les tensions ne cessent de monter dans la région du Golfe depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis, en mai 2018, de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, les chefs d'Etat français et russe ne perdent pas l'espoir de sauver ce dernier.
Lors d'un entretien téléphonique tenu le 18 juillet, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont évoqué «les conséquences du retrait des Etats-Unis du Plan d'action global commun visant à résoudre la situation relative au programme nucléaire iranien», selon un communiqué du Kremlin. Les deux présidents ont souligné que l'accord sur le nucléaire iranien «était un facteur important afin d’assurer la sécurité au Moyen-Orient et de maintenir le régime de non-prolifération nucléaire». Partant, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont «noté la pertinence d’une consolidation des efforts de tous les Etats favorables» au maintien de cet accord, toujours selon la présidence russe.
Autres sujets au menu de la conversation téléphonique : la Syrie, au sujet de laquelle les deux parties ont souligné «l’importance de parvenir à un règlement politique et de surmonter les conséquences du conflit armé», ainsi que le dossier ukrainien, la France et la Russie prônant l'intensification du travail commun, «y compris dans le cadre du Format Normandie», qui réunit l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France.
Enfin, «Emmanuel Macron a accepté avec gratitude l'invitation de Vladimir Poutine à participer aux événements solennels prévus à Moscou le 9 mai 2020 à l'occasion du 75e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique»
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