Le 2 juin, plusieurs milliers d’Israéliens ont célébré La Journée de Jérusalem qui commémore la prise de la Vieille ville par l’armée israélienne durant la guerre des Six jours en 1967. Cette partie de la ville, initialement contrôlée par les Jordaniens, a été ensuite annexée par l'Etat hébreux.
Qualifiée de «danse des drapeaux», la marche a pour l’essentiel rassemblé des jeunes religieux nationalistes originaires de différentes régions du pays. Ces derniers ont prié mais également entonné des chants devant la porte de Damas et à proximité de l’esplanade des Mosquées. La marche s’est terminée par une cérémonie au Mur des Lamentations.
Selon un porte-parole de la police cité par l’AFP, 3 000 policiers ont été déployés dans la ville, notamment dans le quartier musulman.
Plus tôt, des affrontements avaient opposé Palestiniens et policiers israéliens sur l'esplanade des Mosquée après la venue de nationalistes juifs. Les Israéliens ne sont généralement pas autorisés à pénétrer sur le site sacré pendant les dix derniers jours du mois du ramadan, lorsque les fidèles musulmans restent à l'intérieur du site.
Leur présence a provoqué la colère des Palestiniens qui se sont regroupés dans la mosquée Al-Aqsa, d'où ils ont jeté des chaises et des pierres sur les forces de l'ordre avant d'être dispersés par la police israélienne.
Selon le Waqf, la fondation qui administre les lieux saints musulmans de la ville, la police a usé de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes.
De son côté, le directeur de la mosquée Al-Aqsa, Omar Kaswani, a affirmé que 45 personnes avaient été blessées, dont une grièvement, et sept arrêtées. «C'est une violation du statu quo», a-t-il dénoncé à l'AFP en évoquant la présence d’Israéliens sur le site. Jérusalem est l'un des épicentres des tensions entre Israël et la Palestine. Son annexion par Israël n'est pas reconnue par la communauté internationale, qui considère sa partie orientale comme occupée.
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