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Transgenres et accros aux jeux-vidéos : l'OMS modifie sa liste des pathologies

Les personnes en transition sexuelle ne sont plus considérées comme pathologiques au sens de l'Oganisation mondiale de la santé dans sa 11e révision de la classification internationale des maladies.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait entrer de nouvelles pathologies dans son registre de classification des maladies, notamment l'addiction aux jeux vidéo, en revanche, elle en a retiré la transition sexuelle.

Après avoir affirmé le 27 mai que le burn-out entrait lui aussi dans sa nouvelle classification, l'OMS, par la voix de l'un de ses porte-paroles, a précisé cette information ce 28 mai, expliquant que le burn-out était en réalité déjà dans la classification précédente sous le chapitre «Facteurs influençant l'état de santé». «L’inclusion dans ce chapitre signifie précisément que le burn-out n’est pas conceptualisé comme une condition médicale mais plutôt comme un phénomène lié au travail», a en outre déclaré le porte-parole. 

L'OMS, dont les documents font référence pour établir des polices d'assurance à travers le monde entier, a cependant modifié sa définition du burn-out «à la lumière des recherches actuelles». Il est ainsi décrit comme «un syndrome (...) résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès» et qui se caractérise par trois éléments : «un sentiment d'épuisement», «du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail» et «une efficacité professionnelle réduite».

L'entrée de l'addiction aux jeux vidéo au même titre que les drogues et l'alcool détone davantage et les grands groupes du secteur vidéoludique se sont émus de cette décision prise unilatéralement «sans le consensus de la communauté académique».

L'«incongruence de genre» a été retirée de la catégorie des pathologies mentales pour se glisser dans celle de la santé sexuelle.

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