Ce 11 février, 70 personnes auraient été «tuées ou blessées» dans des frappe aériennes menées par la coalition dirigée par les Etats-Unis dans une zone rurale au sud-est de la ville syrienne de Deir-ez Zor, selon l'agence de presse syrienne Sana, qui cite des sources sur place. Un premier bilan faisait état de 16 personnes morts, dont sept enfants.
Le village, situé près de la frontière irakienne, était sous la coupe des terroristes de l’Etat islamique (EI) pendant plusieurs années, avant d'être investi en janvier 2019 par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une vaste coalition composée de combattants arabes et kurdes de Syrie soutenue par les Etats-Unis et leurs alliés. Pour autant, cette localité a été partiellement reprise par les terroristes. Selon les estimations des FDS, entre 500 et 600 djihadistes seraient retranchés dans cette bande de territoire.
En décembre, des frappes aériennes présumées de la coalition occidentale en Syrie et en Irak avaient touché le village d'Al-Khan, dans le gouvernorat d'Alep. Elles auraient tué au moins 26 civils, selon des sources occidentales. D'autres sources locales avançaient la mort de 34 civils, dont des femmes et des enfants tandis que 17 autres personnes avaient été blessées.