Le président américain Donald Trump a annoncé le 25 janvier à la Maison Blanche un accord de fin du shutdown, prévoyant un financement des services fédéraux jusqu'au 15 février. Il a toutefois menacé d'une nouvelle paralysie budgétaire à cette date si aucun consensus n'était trouvé sur son mur frontalier.
«Je suis très fier d'annoncer aujourd'hui que nous sommes parvenus à un accord pour mettre fin au shutdown», a déclaré le président, avant d'annoncer qu'il signerait un texte approuvé par les démocrates et les républicains.
Après plus d'un mois de paralysie touchant 800 000 fonctionnaires, privés de salaire, le président a précisé avoir demandé que ce texte soit préalablement «immédiatement» soumis au vote du Congrès.
Soumis à une très forte pression, Donald Trump a donc cédé dans le bras de fer qui l'opposait depuis plus d'un mois aux démocrates, acceptant ce qu'ils exigeaient : sortir de l'impasse budgétaire avant la reprise de toute négociation sur le mur qu'il veut construire à la frontière avec le Mexique. «A l'issue de 36 jours de vifs débats et de dialogue, j'en ai vu et entendu assez du côté démocrate et républicain sur leur désir de mettre de côté la politique partisane», a déclaré Donald Trump.
Le président américain a insisté sur le fait que les négociations se poursuivaient au sein d'un groupe d'élus des deux partis. «Nous n'avons pas d'autre choix que de construire un mur puissant ou une barrière en acier», a-t-il insisté.
Le chef de la majorité au Sénat, le républicain Mitch McConnell, va soumettre ce texte à un vote. Cette loi devrait être approuvée au Sénat en rassemblant les 60 voix nécessaires sur les 100 que compte la chambre. Elle devra ensuite être votée par celle des représentants, à majorité démocrate, a espéré Mitch McConnell.