Environ 1 000 policiers en provenance d'Angleterre et d'Ecosse vont commencer à s'entraîner en vue d'un possible déploiement en Irlande du Nord, selon des informations rapportées par le Guardian, le 3 janvier. Les autorités se préparent à faire face à de fortes tensions dans le pays, dans l'éventualité d'un «no-deal», c'est-à-dire si le Royaume-Uni et l'Union européenne ne parviennent pas à trouver un accord concernant le Brexit.
Les autorités nord-irlandaises craignent qu'un «no-deal» entraîne un «Brexit dur» le 29 mars prochain, en conséquence les accords sur la frontière avec l'Irlande pourraient poser problème. Le sujet est particulièrement délicat parce qu'un tel déploiement pourrait irriter les républicains irlandais (qui prônent l'unification de l'île) et compliquer les efforts visant à rétablir l'équilibre des pouvoirs au parlement nord-irlandais qui a été perdu en 2017.
La possibilité d'un «no-deal» est désormais sérieusement envisagée, le Premier ministre irlandais Leo Varadkar ayant par exemple confié que son pays se préparait «à ce qu'il n'y ait pas d'accord, autant qu'à ce qu'il y en ait un», précisant partager le point de vue de la chancelière allemande Angela Merkel selon laquelle l'offre de l'UE envers le Royaume-Uni était définitive.
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